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30 mars 2006

Dossier complet sur le match OL Milan ...

Les deux visages de l'OL

Football Ligue des Champions

Fébrile en première période, Lyon a su se hisser au niveau du Milan AC après la pause, à défaut de pouvoir faire la différence. A San Siro, les Rhodaniens vont devoir faire preuve de plus de constance pour espérer accrocher le dernier carré de la Ligue des Champions.

Si l'OL peut encore croire à la première demi-finale européenne de son histoire, il le doit en grande partie à Grégory Coupet. Le gardien des Gones, impérial à trois reprises devant Andreï Shevchenko, a sauvé son équipe d'une sanction qui paraissait inévitable tant les Lyonnais sont passés à côté de leur première période face aux Italiens. Les hommes de Gérard Houllier, rarement aussi fébriles, ont commis l'erreur de démarrer leur match le plus important de la saison la peur au ventre. "Je ne reconnaissais pas mon équipe. On les a regardés jouer. Il n'y avait pas d'intensité, que ce soit offensivement ou défensivement. Je pense que Coupet nous a sauvés", résumait l'entraîneur rhodanien à l'issue de la rencontre.

Privé Juninho, le milieu de l'OL a sombré durant les 45 premières minutes face à son homologue italien, emmené par un excellent Andrea Pirlo. A ses côtés, Gennaro Gattuso et Clarence Seedorf ont remporté la plupart des duels grâce à un engagement physique supérieur et une technique sans faille. Dominés, les Gones ont joué repliés et ont paru surpris par l'état d'esprit offensif affiché par les Milanais en première période.

Des regrets de part et d'autre

Satisfait du résultat, Carlo Ancelotti a d'ailleurs souligné le bon comportement de ses troupes lors de ces 45 premières minutes. "C'est vrai qu'on est bien partis dans ce match. Notre entame a peut-être en peu déboussolé les Lyonnais. On en a profité pour se créer des occasions de but durant cette première mi-temps. C'est dommage de ne pas avoir pu en concrétiser une", regrettait cependant le technicien italien. Homme de base du grand Milan de l'ère Sacchi, il sait à quel point le manque de réalisme est souvent fatal en Coupe d'Europe. Ses hommes auraient pu le constater au cours d'une deuxième période où Lyon a montré un tout autre visage.

Plus conquérants, les Gones ont soumis la formation italienne à un intense pressing pour inverser la tendance. A défaut d'avoir trompé un Dida irréprochable, les hommes de Gérard Houllier ont cependant prouvé qu'ils étaient capables de déstabiliser les Milanais dans le jeu. "Nous avons accéléré le rythme, affiché plus d'intensité et de variété en passant par les côtés. Dommage qu'on n'ait pas inscrit un but", déplorait à son tour l'entraîneur lyonnais.

L'OL brille à l'extérieur

Son équipe ne le méritait pas forcément, tant Sylvain Wiltord ou John Carew, qui peine décidément à retrouver son niveau du début de saison, ont paru manquer de soutien à maintes reprises. L'entrée de Fred à la place du Norvégien n'a pas inversé la donne. Trop brouillon, le Brésilien a également pêché par excès de précipitation à l'approche du but adverse. Le rendement offensif des Lyonnais a largement souffert de l'absence de Juninho, mais aussi de celle de Govou. Laissé sur le banc, l'attaquant des Gones aurait peut-être pu apporter la percussion qui a tant fait défaut aux mouvements de l'OL.

De sa faculté à corriger ce défaut lors de son voyage à San Siro dépendra l'avenir du quadruple champion de France en Ligue des Champions. Privés de Tiago mais renforcés par le retour de Juninho, les Lyonnais tenteront de confirmer leurs bonnes dispositions à l'extérieur en Coupe d'Europe. Hormis à Madrid, où ils avaient tenu le Real en échec (1-1), les hommes de Gérard Houllier ont toujours réussi à s'imposer lors de leurs déplacements européens cette saison. C'est ce visage conquérent qu'il faudra montrer à Milan.

L'OL devra s'accrocher

L'OL devra s'accrocher !

Trop timoré, l'Olympique Lyonnais n'est pas parvenu à renverser le Milan AC (0-0) en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Après une entame difficile, les Rhodaniens ont réussi une seconde période honorable mais n'ont pu mettre à mal l'armada lombarde. Tout se jouera à San Siro.

LYON - MILAN AC : 0-0

L'Olympique Lyonnais n'avait jamais conclu une rencontre de Ligue des Champions sur un résultat nul et vierge. C'est désormais chose faite puisque l'OL et le Milan AC se sont quittés sur un 0-0 qui laisse songeur. Mercredi à Gerland, le club rhodanien n'a pas hypothéqué ses chances de participer à sa première demi-finale de C1. Mais ne s'en est pas rapproché non plus. Auteurs d'une entame ratée qui leur a coupé les jambes, les joueurs de Gérard Houllier n'ont jamais réellement pris la mesure des Rossoneri.

Néanmoins, il n'y pas encore lieu à avoir des regrets. Lyon n'est qu'à la moitié du chemin et même s'il est encore long, celui-ci n'est pas plus obstrué qu'avant le match aller. Une victoire à San Siro ou un match nul avec au moins un but feraient le bonheur des quadruples champions de France. Pour espérer un tel scénario, l'OL devra s'inspirer de la seconde période réalisée mercredi. Et aller au bout de ses idées.

Première période : Milan à la baguette

Avec Benoît Pedretti en lieu et place de Juninho, suspendu, l'Olympique Lyonnais démarre la partie piano. Les Italiens se montrent maîtres du ballon et du milieu de terrain. Et sur une mauvaise relance rhodanienne, Shevchenko se crée la première occasion de la partie. Une frappe du droit repoussée par le pied de Coupet (7e). Le gardien de l'équipe de France remet ça quelques minutes plus tard. Sur un centre de Serginho qui revient dans l'axe, le Ballon d'Or 2004 allume du point de penalty. Coupet est encore là (13e). Heureusement.

L'OL ne vit que par les coups de pied arrêtés. En l'absence de Juninho, c'est Benoît Pedretti qui les frappe. L'ancien Marseillais les envoie tous dans la boite. Dida et sa défense ne tremblent pas. Sauf sur un centre vicieux que ni Kaladze, ni Carew ne peuvent dévier. Le portier brésilien doit alors se détendre pour sortir le cuir de sa lucarne (26e).

Les minutes passent et le quadruple champion de France sort la tête de l'eau. Mais, s'il annihile mieux les velléités offensives des finalistes de la dernière Ligue des Champions, l'OL ne parvient jamais à s'approcher sérieusement du but milanais. Les frappes lointaines contrées ou non cadrées de Tiago (35e) et Pedretti (40e) n'embellissent pas le maigre bilan lyonnais. Et Shevchenko est bien proche de poignarder les joueurs de Gérard Houllier juste avant la pause. Grégory Coupet sauve une nouvelle fois la baraque (45e) et les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score nul et vierge.

Seconde période : L'OL se reprend

Effacé lors des quarante-cinq premières minutes initiales, le onze lyonnais réussit une entame de seconde période de meilleure facture. Malheureusement, les leaders de Ligue 1 restent sur le reculoir. En contre, Malouda se retrouve esseulé face à trois ou quatre Milanais (48e). L'OL n'ose plus attaquer. Sauf Sylvain Wiltord. L'international se bat comme un beau diable et parvient même à récupérer un excellent ballon dans les seize mètres. Mais ni Carew, ni Tiago ne parviennent à transformer l'occasion en but (55e).

Petit à petit, Lyon parvient tout de même à prendre le dessus sur un Milan AC devenu étrangement attentiste. Carlo Ancelotti s'énerve sur son banc. Pour peu de choses puisque la domination du club de Jean-Michel Aulas est stérile. Les frappes lointaines succèdent aux tentatives désespérées et Dida n'a pas vraiment à s'employer. Mis à part un tir plongeant et puissant de Tiago, rien à signaler (83e). Très actif, le Portugais a le malheur de prendre un carton jaune de dernière seconde qui le privera de match retour (93e). Tiago ne verra donc pas San Siro. Un stade que l'OL a visité à deux reprises. Pour deux victoires. Un bon présage ? Même si c'était face à l'Inter, on répondra par l'affirmative.

LA DECLA : Gérard Houllier (entraîneur de Lyon)

"Nous avons trop respecté l'AC Milan surtout pendant les quinze à vingt premières minutes du match. Lorsque nous avons accéléré, nous les avons mis en difficulté mais globalement les occasions étaient milanaises. En seconde période, nous avons haussé le rythme et mis plus d'intensité et plus de variété dans le jeu en passant plus souvent par les côtés. Il est dommage de ne pas avoir marqué. Ce 0-0 n'est pas illogique mais reste un résultat intéressant en vue du retour où nous serons meilleurs offensivement que nous ne l'avons été ce soir. Nous sommes tombés sur une équipe très forte, sûrement la meilleure des huit qualifiées en quarts de finale".

OL 0 - Milan AC 0

La revue de presse du jour

La presse de ce matin revient sur le match nul des Lyonnais face aux Milanais.Ils saluent la performance remarquable de Grégory Coupet et soulignent que l'espoir demeure à la veille du match retour.

"Il faut y croire… "ce titre barre la première page de L’Equipe en photo Gregory Coupet en pleine extension, le gardien lyonnais encore une fois décisif. Grégory Coupet on le retrouve en page 5 en pleine action et Hervé Penot de dire : « Son gardien a permis à l’OL de ne pas sombrer en première mi-temps. Lyon peut compter sur lui. » Hervé Penot souligne les performances de ce goal : « 28 ballons touchés, 4 véritables arrêts, aucune faute de main, aucune faute de relance. »
Le quotidien sportif sort une phrase de l’entretien avec Gérard Houllier : « On leur a montré trop de respect. » une de l’entraîneur milanais, Carlo Ancelotti : «Lyon est très fort ».

Libération : « Lyon n'a plus que le retour pour retrouver la flamme. » Olivier Bertrand constate que l’absence de Juninho a été préjudiciable par conséquent que l’OL s’est essoufflé sur la défense milanaise. Notre confrère termine son papier en précisant que la dernière fois que Lyon est allé à San Siro c’était contre l’Inter, les Lyonnais avaient gagné 2 à 1.

Aujourd'hui en France : Si le quotidien développe la contestation concernant le CPE, il n’oublie pas l’OL et en Une avec ce titre en forme de remarque : « Les Lyonnais impuissants. »
Puis, une double page est consacrée à ce quart de final : « L'Olympique Lyonnais a encore le droit de rêver". La prestation de Coupet est disséquée et applaudie, le match est analysé. Une rencontre précise le journal qui laisse beaucoup d’espoir en Italie dans une semaine avec le retour de l’artificier Juninho.
Un reportage traduit l’ambiance dans le stade de Gerland, quelques minutes avant le coup d’envoi, les couleurs, les chants parmi les témoignages celui-ci : « Je suis fier parce que contrairement à avant, c’est un stade qui, désormais, « saute » vraiment et j’ai envie que Livia vive cette folie ce soir. »

LE PROGRES : « L’OL peut y croire. »

Une page que de photos résume la soirée côté supporters, elles sont belles et montrent cette ferveur derrière un club.
Les titres s’enchaînent toujours pour indiquer que Lyon reste en course pour les demi-finales. Le travail de Coupet est encore souligné comme celui aussi de Cacapa.
L’édito de Jacques Eloi ponctue cette série de reportage extrait : « Caçapa et ses partenaires ont bel et bien réussi leur examen de passage dans l’enfer des géants. Tous les espoirs leur restent permis. Allons enfants, la patrie vous attend ! »

Pour L'Equipe.fr, le score obtenu hier soir à Gerland (0-0) est « un moindre mal ». Habités d’un trop grand respect, les Olympiens se sont retrouvés "entre deux eaux" et ont éprouvé des difficultés à rentrer dans le match face un AC Milan « irréprochable et concentré ». Malgré quelques tentatives en seconde période, l’OL n’a pas réussi à réellement inquiéter les Milanais. Angel Marcos et Cédric Rouquette s’accordent pour saluer la très bonne performance de Grégory Coupet, auteur d’ « un match sans faute, avec quatre ou cinq arrêts de grande classe » et soulignent qu’ « avec un gardien du niveau inférieur, l'affaire aurait été pliée ».
Benoît Pedretti confie au journaliste que « Milan n’est pas plus fort que nous » et Cédric Rouquette termine par une touche résolument optimiste, arguant que « l’OL a toujours marqué à l’extérieur en Ligue des Champions ».

Sur Uefa.com, Gérard Houllier, fait écho à son milieu de terrain en affirmant que son équipe a fait preuve de « trop de respect ». Le site du football européen, souligne que les Rhodaniens ont « manqué du tranchant affiché en d’autres circonstances » et salue la performance d’un « Gregory Coupet mondial ». Sa performance permet à l’OL d’entretenir des réelles chances d’espoir avant de disputer dans 6 jours à San Siro « le match le plus important de son histoire ».

Réactions... Réactions... Réactions...

Réactions après la rencontre entre l'Olympique Lyonnais et le Milan AC

Gérard Houllier : On est tombés contre une équipe très forte, une des meilleures d'Europe. Durant les 20 premières minutes, les joueurs ont fait preuve de beaucoup trop de respect. Par la suite, lorsqu'on a accéléré, on les a mis en difficulté. En première mi-temps Milan s'est procuré la majorité des occasions. En seconde période, on a haussé notre niveau de jeu et l'intensité avec notamment beaucoup plus de variétés sur les côtés.
Il est bien entendu dommage que nous n'ayons pas réussi à marquer mais ce score de 0 à 0 n'est pas illogique.
On conserve nos chances de nous qualifier. Je l'ai souvent dit : un quart de finale de Champions League est constitué de deux sprints de 100 mètres. Nous avons passé le premier, le deuxième se déroulera à San Siro. Nous devrons être à fond dès le départ de ces 90 minutes afin de nous qualifier. On doit demeurer confiants car on a toujours réussi à marquer à l'extérieur.
Je regrette qu'on ait trop respecté le Milan. Je ne reconnaissais pas mon équipe. Durant les 20 premières minutes, elle est restée bloquée et gelée. Il est toujours très difficile de démystifier les Milanais après tout ce qui a été écrit dans la presse.
Au retour nous serons privés de Tiago qui est une pièce importante de notre dispositif. Je tiens d'ailleurs à lui rendre hommage car il a peut-être empêché les Milanais de marquer. Sa suspension est bien entendu une perte pour l'équipe. Lorsque vous avez un bon joueur et qu'il ne peut pas jouer, c'est toujours une perte.

Carlo Ancelotti : Nos 20 premières minutes furent bonnes. Nous sommes parvenus à bien presser l'OL. Nous avons bien débuté mais par la suite, les Olympiens ont pressé mais sans se créer de véritables occasions. Même si notre début de rencontre les a un peu déboussolé, ils ont tout de même réussi un très bon match. Nous n'étions pas venus pour réaliser un 0 à 0 mais Coupet a réalis© un grand match et nous a empêché de marquer. La qualification se jouera donc à Milan. Les deux équipes ont leur chance. On devra se méfier car l'OL est une très forte équipe, bien organisée qui dispose de très bons joueurs.

François Clerc : Nos 25e minutes ont été difficiles. Nous étions mal placés. On a beaucoup souffert et Greg (Coupet) a fait le nécessaire afin de préserver nos chances intactes. Nous n'avons heureusement pas pris de but puis nous avons recommencé à gagner des duels au milieu ce qui les a fait reculer. Nous conservons toutes nos chances pour le match retour. 0 à 0 c'est toujours mieux que 1 à 1 même si on aurait préféré gagner. Tiago va nous manquer mais Benoît (Pedretti) et Jérémy (Berthod) qui vont le remplacer ont réalisé une bonne partie. Avec le retour de Juni, on y croit.

Claudio Caçapa : Il nous a fallu réaliser un gros match contre une grosse équipe. Durant les 20 premières minutes, nous n’étions pas à l’aise mais par la suite nous avons montré le vrai visage de l’OL. On a alors rivalisé avec eux, on n’a rien lâché. Sur l’ensemble de la rencontre, nous avons réalisé un bon match durant lequel les deux équipes ont eu des occasions Nous avons conservé l’essentiel : ne pas prendre de but. On va à San Siro avec de réelles chances : ce sera du 50 – 50. Il faudra marquer et y aller sans peur. On veut se qualifier.

Rémy Vercoutre : Durant les 20 premières minutes, on s'est fait peur. Greg (Coupet) a réalisé des arrêts de grande classe et par la suite on a réussi à être plus compacts. Une fois l'orage passé, on pensait pouvoir marquer.
Les Milanais ont été fidèles à eux-mêmes. Ils avaient par ailleurs parfaitement étudié notre jeu. Ils ont ainsi très bien réussi à empêcher François Clerc de monter. Il n'est ainsi pratiquement jamais parvenu à prendre son couloir.

Jean-Michel Aulas : Notre objectif était de ne pas prendre de but. Si on fait 0 à 0 à San Siro, on jouera les prolongations. A 1 à 1, on sera qualifiés.
On conserve bon espoir. Au match retour, on jouera avec Juninho. De plus on a toujours réussi à l'extérieur et notamment en Italie. Ce match constitue une excellente performance même si Milan a pris un petit ascendant. Il faut toutefois être satisfait de la qualité de jeu déployé. J'ai vu Juninho qui n'était pas trop déçu du résultat.
Concernant Tiago, il a fait ce q'il fallait pour annihiler la dernière attaque Milanaise. Il s'est sacrifié pour le bien de l'équipe.
Je suis confiant pour le retour. Nous irons nous qualifier grâce à un match nul 1 à 1 ou une victoire 2 buts à 1.

Cris : Ce fut un match très difficile. Nous n'étions pas bien durant les 20 premières minutes mais par la suite, nous avons mieux joué car nous étions mieux organisés et nous avons tenté de marquer. Durant les premières minutes, nous les avons trop respectés.
Au match retour, Juninho sera de retour. Sa présence est très importante pour nous car il a le respect de tous les autres joueurs.
Ce match nul 0 à 0 ne constitue pas un mauvais résultat.

Grégory Coupet : Mes arrêts étaient certes importants car ils sont intervenus dans une période durant laquelle nous étions impressionnés. A ce moment là, je n'ai pas reconnu mes coéquipiers qui semblaient bien trop attentistes.
Si on nous avait dit 0 à 0 avant le coup d'envoi, on aurait signé immédiatement. On a réussi à conserver l'essentiel : ne pas prendre de but. On va désormais aller à San Siro pour pratiquer du jeu et marquer. Lors du match retour, ils ne pourront plus faire les fautes qu'ils ont faites à 25 mètres car Juni sera de retour. On risque de souffrir mais on devra laisser passer l'orage avant de marquer. Ce n'est pas un rêve éveillé. On est capables de passer.

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